Les profs… Les vacances… L’équation
semble parfaite à première vue tant les deux se confondent dans l’esprit de
bien des personnes.
Personnellement, j’ai énormément
revu ma définition du mot « vacances » depuis que je suis devenue
prof. Si dans ma première vie professionnelle les vacances constituaient une
période de repos salutaire entre deux périodes de travail, aujourd’hui c’est un
chouille plus compliqué.
D’ailleurs, lorsque je discute
avec des personnes de mon entourage et que j’en viens à parler de mon programme
de boulot du week-end ou des vacances, ils sont tellement surpris que j’ai systématiquement
droit à la même question : « Mais… tes collègues ils travaillent autant
que toi ? ».
Je ne sais pas répondre à cette
question : aux dernières nouvelles, nous sommes 881 400 enseignants en France à
enseigner de la maternelle à la terminale, dans le public et dans le privé (#coucoucestnousonestbeaucoup) :
je ne prétends pas parler pour chacun d’eux.
Mais en revanche, je peux
témoigner que depuis que j’enseigne, je ne fais pas exception parmi mes
collègues : oui, nous travaillons tous pendant nos « vacances »
(qui ne sont des vacances à temps plein que pour nos zapprenants finalement).
Personnellement, voici à quoi
peuvent ressembler
MES VACANCES DE PROF
(…Ah au fait, j’ai demandé à quelques
potes de venir me donner un coup de main pour ce récit, j’espère que ça ne
dérange personne ?)
Tout commence à l’approche des vacances, la
fatigue devient palpable : très souvent c’est le moment où la saturation
mentale m’amène à avoir des comportements dont la rationalité pourrait légitimement être remise en cause.