Mes journées à l’école ressemblent à celles de tous les
zenseignants, ni plus belles, ni plus faciles, ni plus fatigantes… Mais ce que
j’aime dans mon métier (à égalité avec les boites de chocolat reçues à Noël),
c’est cet imprévu constant dans l’apparente routine.
Certes je suis une bébé-prof, je n’enseigne que depuis 4
mois, et à mi-temps en plus, mais j’ai du mal à concevoir qu’un jour, peut
être, tout ce que je vis au quotidien me semblera « normal ».
J’aime le fait que l’inédit se niche parfois dans des
détails mais qu’il est bel et bien là. Et ça, j’y suis accro.
Bref, tout ça pour dire, qu’aujourd’hui j’ai envie de raconter
tout simplement
UNE MATINEE COMME TOUTES LES AUTRES
(mais illustrée par des œuvres d’art pour que ça claque un peu sa
race)
7h00 :
Je me prépare mentalement à
prendre le bus. Je sais qu’il n’y aura pas de place pour m’asseoir, que je
resterai debout et que, comme tous les matins, les autres voyageurs nous
détesteront moi, mon sac à dos bourré à craquer et mon
sac-cabas-qui-pèse-une-tonne rempli de livres, de jeux de société, de cahiers
et de rouleaux de PQ.