
Déjà lors de ma première inscription à l'Université (autant dire qu'il va falloir recourir à la datation carbone pour authentifier ma première carte étudiante) je me souviens avoir gloussé de joie au moment de la remise du précieux sésame qu'est la carte étudiante.
Il symbolisait en effet :
1) le fait de devenir "une grande" (plus sympatoune que d'autres rites de passage à l'âge adulte à travers le monde)
2) l'accès aux réductions stratégiques (cinéma, MacDo...)
3) le début d'une nouvelle étape de ma vie, l'accès à de nouveaux apprentissages
4) le terme d'un parcours administratif tellement excitant, de photocopieuse en formulaires à la MMLN, de files d'attente en problèmes de guichet...
Maintenant bien sûr, les choses sont crès crès différentes puisque cette toute nouvelle carte étudiante représente désormais :
1) le sentiment de rester "jeune", de
2) l'accès aux réductions stratégiques (cinéma, MacDo). Ah ouais sauf que j'aurais pas le temps d'aller au ciné cette année et que finalement je ne sais pas si c'est l'âge mais le MacDo bof bof...
3) le début d'une nouvelle étape de ma vie, l'accès à de nouveaux apprentissages. Ah tiens donc, ça bouge pas ça ! Apprendre encore et toujours, et tant qu'à faire en l'occurrence, apprendre à apprendre...
4) le terme d'un parcours administratif
Quoi qu'il en soit, me voilà désormais officiellement inscrite à l'Université et avec la perspective d'une année très remplie entre ma classe à mi-temps, les cours à l'Espé sur un deuxième mi-temps et - pitit détail - la préparation de ma classe et le travail personnel sur un troisième mi-temps.
Oh wait : ça fait plus qu'un temps complet tout ça, non ?
Bref, peu importe, aujourd'hui, ne nous mentons pas : je suis grave excitée :-)
#Blablaprof