MES VACANCES : Expectations vs reality

Depuis le début de l'année scolaire, j'ai vécu quatre période de vacances scolaires. 

Et avec le recul, je me rends compte que j'ai à chaque fois tenté une stratégie différente pour les mettre à profit de la façon la plus efficiente possible avec l'espoir - toujours vain - de résoudre l'équation improbable du je-bosse-mais-je-me-repose-mais-je-bosse-mais-je-me-repose-mais-je-dois-bosser-mais-j'ai-besoin-de-repos.

Voici donc les leçons que je tire de ces quatre première période de vacances-de-profs, sous forme d'une 

ANALYSE SOCIO-QUANTITO-QUALITATIVE D'UNE FONCTIONNAIRE (STAGIAIRE) TROP PAYEE



Constat préalable : le taux de "je suis laaaaarge est en augmentation constante depuis le début de l'année, ce qui est le plus important. 

Les variations du taux de c'est la meeeeerde sont au fond de peu d'importance (si ce n'est que c'est la meeeeeerde pour mon mémoire là tout de suite...).


LES VACANCES D'AUTOMNE : la stratégie dite du nourrisson-prof obsessionnel


Je ne me cherche pas d'excuses mais le combo :
- de l'entrée dans le métier
- de l'envie de bien faire (la tendance à en faire trop diraient les personnes qui me connaissent mais chut c'est pas vrai)
- de la perspective des premières visites de tuteurs et celle des premiers devoirs à rendre à l'Espé
a été FATAL à ces premières vacances.

J'en suis ressortie presque plus fatiguée (et stressée) qu'en les commençant. Dans l'intervalle j'avais pondu une bonne vingtaine de fiches de prep... restées évidemment inutilisée.



LES VACANCES DE NOEL : la stratégie du "je suis au bout de ma vie"


Bon, là encore je ne me cherche pas d'excuses mais la deuxième période a été épuisante physiquement et éprouvante moralement entre :
- les premières visites de mon tuteur (et leurs contrecoups)
- le véritable apprentissage de mon métier
- la douzaine de devoirs à rendre à l'Espé sur une période de 2 semaines
- les journées de cours à l'Espé de 8h30 à 19h30

Bref, après ça je ne rêvais que de repos... mais j'avais un putain de rapport de stage à rendre à l'Espé à la rentrée : la seule perspective de devoir m'y mettre a été le point noir de ces vacances. J'en avais juste pas envie en fait. Mais genre pas envie du tout...




LES VACANCES D'HIVER : la stratégie du "on y croit"


Je promets solennellement que je ne me cherche pas d'excuses encore une fois mais alors que je commençais à être à l'aise sur la préparation de ma classe de maternelle, j'ai du préparer mon stage massé de 3 semaines en CM2 :
- m'imprégner des programmes du cycle 3 <= ça j'ai fini par y renoncer
- apprendre à travailler avec des manuels <= réaliser que finalement je préférais travailler sans manuel ou presque
- faire une programmation pour les 3 semaines (et la revoir dès le premier lundi soir)




LES VACANCES DE PRINTEMPS : la stratégie du "et puis merde mes vacances je les ai pas volées"


Ça a mis du temps mais... j'ai fini par assumer que mon mari, mes enfants et moi avions besoin d'une semaine au moins de vraies vacances, sans travail, sans faudrait-que-je-travaille...
Et ça nous a fait un bien fou !

Le seul hic : je suis grave à la bourre pour la prep de ma dernière période avec mes minizapprenants et encore plus dans la merde pour tout les machinbiduletrucs à rendre à l'Espé.
Mais bon, je cultive désormais la "je suis laaaaaaaaaarge" way of life. Enfin j'essaie...



CONCLUSION :

Résultat de recherche d'images pour "vivement les grandes vacances"


#BlablaProf


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Peut-être es-tu comme moi... Je ne travaille efficacement que sous la pression ... ça veut dire que je culpabilise pendant des semaines de ne pas me mettre au travail plus efficacement, puis une nuit blanche (ou deux selon la quantité de travail à fournir) et c'est tout bon. Ça fait de longues années que j'utilise cette méthode et jusqu'à présent elle m'a toujours réussi... J'espère que ça sera pareil pour toi...

Ayleen & Kyban a dit…

Ce qu'il y a de bien à ne plus être PES, c'est que tu peux enlever le jaune de tes graphiques et investir ce temps dans les enfants et le sommeil. Du coup, à part les deadlines des fins de trimestres, redoublement, équipes éducatives et projets, le reste de l'année, tu peux quand même pas mal procrastiner sans culpabiliser trop :P.

Fofie Flood a dit…

@Anonyme : oui, très clairement je travaille mieux sous la pression et je suis tout comme toi... C'est juste que c'est usant à force :-)

@Ayleen : Tu me vends du rêve... A bas le jaune et vive la procrastination assumée alors :-)