24 HEURES APRÈS L’IRRÉEL
Pour la première fois, je commence à écrire sans savoir exactement si je vais rendre ceci public, le partager seulement avec mes proches ou juste le garder pour moi.
Je ne sais qu'une chose : j'ai besoin d'écrire car c'est ma façon d'aller au bout de la relecture de ce que je vis et ressens.
Et hier, j'ai vécu une journée différente des autres. Une journée que j'ai plus que jamais besoin de relire. Donc une journée que j'ai plus que jamais besoin d'écrire et de décrire pour ne pas oublier.
Cette journée avait commencé par un rendez-vous plus ou moins classique avec mon médecin traitant, si ce n'est que c'était ma première téléconsultation. Le format était plutôt rigolo finalement car la webcam de mon docteur était cadrée uniquement sur son front et ses cheveux pendant les 3/4 de la consultation, ce qui me faisait sourire toute seule (je rappelle mon âge mental : 7 ans 3/4) en même temps que j'essayais de garder mon sérieux pour répondre à ses questions.
Jusqu'au moment où j'ai toussé : une simple toux de quelques secondes qui a été le premier battement d'aile du papillon de cette journée.